[Hommes et Faits] > Anthropologie > Sciences sociales

De la liberté en particulier, de l’Islam en général


Dans l’état actuel de confusion générale, peut-on raisonnablement dénoncer la violence proselyte de l’islamimse sans craindre d’être taxé d’islamophobie ? Le public européen, peut-il comprendre la violence intrinsèque de la prêche islamiste ?

Le débat qui tient en haleine l’Europe et le monde politique sur les questions que posent l’avancée de l’Islam, qui semble annoncer, un peu partout, au mieux, la redéfinition de la place de cette religion dans la société conformément aux principes de liberté et des droits de l’homme, au pire, une situation conflictuelle allant crescendo dans un cycle fermé alternant agression des valeurs démocratiques par les tenants d’un islam politique et sociétale, réactions mitigées des démocrates qui continuent, pour les uns, à ignorer la nature profonde du problème qu’ils confondent à tort avec l’expression culturelle voire raciale alors qu’il n’est question que de religion qui ne fait même pas l’unanimité dans les pays considérés comme musulmans, pour les autres, c’est une question de pragmatisme économique sous-tendant toute approche d’ordre politique d’où le populisme ambiant...

Dans ce climat de confusion général, il y’a quelques voies qui osent remettre les pendules à l’heure en mettant à l’index non pas une mauvaise interprétation des textes coraniques comme le suggère depuis peu Caroline Fourest mais une application strict de textes faisant clairement l’apologie de la violence, de la misogynie... et autant de coups de sophisme en faveur du non-sens et du crime. Des versets coraniques incompatibles avec l’esprit démocratique et laïque et qui se passent de toute interprétation étant très explicites, existent. Exemple :

Sourate V- verset 72 : « Oui, ceux qui disent : Dieu est le Messie, fils de Marie, sont impies »

Sourate II - verset 191 : « Tuez-les partout où vous les rencontrez...- la sédition est pire que le meurtre »

Sourate XLVII - verset 35 : « Ne faiblissez pas ! Ne faites pas appel à la paix quand vous êtes les plus forts... »

Sourate XLVII, verset 4 : « Lorsque vous rencontrez les athées, tranchez leur le cou... » (la nuque selon certaines traductions NDLA)

Sourate IX - verset 12 : « ...s’ils attaquent votre religion, combattez alors, les chefs de l’infidélité... »

Sourate IX - verset 29 : « Combattez : ceux qui ne croient pas en Dieu et au Jour dernier ; ceux qui ne déclarent pas illicite ce que Dieu et son Prophète ont déclaré illicite ; ceux qui, parmi les gens du Livre, ne pratiquent pas la vraie Religion »

Sourate IX - verset 30 : « Les Juifs ont dit : Uzaïr est fils de Dieu ! Les Chrétiens ont dit : Le Messie est fils de Dieu ! Telle est la parole qui sort de leurs bouches ; ils répètent ce que les athées disaient avant eux. Que Dieu les anéantisse ! ... »

C’est justement à partir de ce genre de source que tout s’explique. A ces voix lucides qui se lèvent comme le vote anti-minarets des suisses, le fanatisme, enclin depuis la nuit des temps à un mécanisme victimaire, crie au scandale en exploitant la tolérance et les valeurs humanistes de la démocratie et de la laïcité déclarées, par ailleurs, blasphématoires dans tous les pays dits musulmans. L’indignation de certains, la peur (ou la lâcheté) de voir le tsunami terroriste débarquer chez-eux pour d’autres, la realpolitik pour les tenants de la décision, font que des concessions sont sans cesse concédées au motif de lutte contre le racisme (alors qu’il n’est question que de religion et non pas de race) et "l’islamophobie" repris à tout bout de champs alors même que l’inventeur de ce terme "islamophobie" n’est autre que l’Ayatollah Khomeiny, le père spirituel de l’islam politique et des mouvements fanatiques, aux côté de Hassan El Bana, grand-père du prédicateur Tarik Ramadan, invité en grande pompe à exposer son point de vue devant les membres de la commission portant réflexion sur la question de la burqa en France qui ont relevé certes sa duplicité mais qui n’ont pas moins contribué à établir un peu plus la légitimité de cet islamiste en alpaga au sein des quartiers où ses discours ont pignon sur rue.
Quand bien même l’Islam serait bien interprété, ce qui n’est aucunement le problème de la société moderne dans son ensemble mais des musulmans à l’intérieur de leur religion, il est inconcevable de faire de cette religion une politique de gestion de la société ou d’un pays donné. L’Islam étant une religion, elle a, de ce fait, la liberté de se pratiquer dans le lieu réservé à cet effet (la mosquée) mais aucunement celle d’en sortir de cette aire spécifique pour prétendre édicter des comportements individuels ou gérer les équilibres sociétaux, politiques... ou remettre en question les valeurs propres d’un pays quel qu’il soi.
Les signes extérieurs d’une religion exhibés massivement et donc ostentatoirement sur la place publique au moment où les autres cultes ne le font plus en raison du respect qu’elles doivent à la laïcité, institutionnelle ou sociétale ; ce cadre de vivre ensemble qui ne peut être un espace de promotion d’une (des) religion(s), et en raison de imprégnation de ces cultes des valeurs humanistes de la démocratie, ceci et au moment où dans les pays dits musulmans, les pratiquants d’autres religions sont systématiquement réprimés et les athées montrés à la vindicte publique. En Algérie qui peut être considéré pourtant parmi les pays les moins répressifs et les moins ségrégationnistes du monde dit « musulman » à l’égard des autres cultes, une « loi fixant les conditions et règles d’exercice des cultes autres que musulman » promulguée le 28 février 2006, édicte une armada de dispositions coercitives dont je citerai l’article 11 qui stipule :
Sans préjudice des peines plus graves, est puni d’un emprisonnement de deux (2) ans à cinq (5) ans et d’une amende de 500.000 DA à 1.000.000 DA quiconque :
1 - incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion, ou en utilisant à cette fin des établissements d’enseignement, d’éducation, de santé, à caractère social ou culturel, ou institutions de formation, ou tout autre établissement, ou tout moyen financier,
2 - fabrique, entrepose, ou distribue des documents imprimés ou métrages audiovisuels ou par tout autre support ou moyen qui visent à ébranler la foi d’un musulman.
Une telle loi régissant le culte musulman est tout simplement inconcevable en Occident. Cela sera invariablement perçu par tous les musulmans et, accessoirement par les Kouchner et ses amis islamo-libéro-gauchistes, comme une déclaration de guerre annonçant le début des Croisades du IIIe millénaire.

Au moment où l’on réduit à sa plus simple expression la pratique du culte chrétien tout en interdisant totalement mais d’une manière implicite celle du judaïsme alors même que les athées sont tout bonnement forcés à taire leur convictions au risque d’une exécution sommaire qui ne sera qu’un simple fait divers noyé dans le tas , cette tendance à imposer l’islam dans l’espace public est en fait un commandement inscrit clairement dans le coran et confirmé par de multiples hadiths qui consiste à porter et à imposer l’islam partout dans le monde et toute opposition est considérée comme une déclaration de guerre, ce qui légitime de fait l’application des versets appelant à la violence et au terrorisme, voire même le coït avec une femme capturée, même accompagnée de son mari. Ainsi, dans la Sourate IV - verset 24, il est dit :
« Les femmes mariées vous sont interdites, sauf celles que vos mains droites ont capturées ».

Selon l’auteur d’Al-Taj :

« La capture d’une mécréante défait le mariage, même si son époux, le mécréant, est capturé avec elle ».

Ainsi, les femmes captives de guerres sont légitimes pour les musulmans. Ce genre de préceptes a été à l’origine des fatwas autorisant les terroristes islamistes à capturer, lors des carnages en Algérie, des femmes et des fillettes à peine sorties de l’enfance, qu’ils violaient collectivement par la suite pour être égorgées dès qu’elles tombaient enceintes ou gardées esclaves dans les maquis. Que dire des femmes européennes en tant de guerre sachant, faudrait-il le rappeler, que toute opposition à l’expansionnisme de l’islam est considérée de fait comme une déclaration de guerre !
Des islamologues, dont des muftis et des imams, à l’image de Soheib Ben chikh, du frère de Hassan Al Bana et quelques autres produisent en effet des idées modernistes mais il y’a lieu de souligner que non seulement leur voix est inaudible mais ils sont AUSSI condamnés à mort par ceux qu’on appelle pompeusement les « savants de l’islam » et suspectés par l’opinion. La raison : Ils reconnaissent justement l’existence dans le coran et dans les hadiths de textes faisant l’apologie de la violence, de l’intolérance, de la misogynie et de l’obscurantisme.
Certains musulmans reprochent à certains libres penseurs d’attaquer l’islam, de le juger et de stigmatiser les sociétés musulmanes qu’ils ne connaîtraient pas. Je ne suis ni occidental ni un émigré en occident. Je suis né en Algérie, j’y vis depuis toujours. Par conséquent, je peux prétendre connaître parfaitement la situation qui y prévaut par rapport à toutes ces questions.
Enfin, si des individualités comme certains musulmans dans ce forum pensent pouvoir trouver de nouvelles grilles de lectures du coran dans leur propre vie de musulmans, soit. Cela réjouira plus d’un. Cela dit, ça reste des grilles de lectures personnelles et sidéralement individuelles qui vous condamneront à mort au cas où vous serez amenés à proposer cela au monde. Or, dans ce débat, il est question du principe expansionniste et exclusiviste qui fait du coran, selon le principe de l’immuabilité et de l’intemporalité dont il est frappé, un texte "valable pour tous les temps et pour tous les lieux". Le coran est donc un corpus immuable.
À cela, d’autres rétorquent qu’il ne s’agira pas de changer le texte mais son interprétation. Une fois de plus, c’est valable à l’état individuelle mais que cela relève de l’illusoire dès que ça tend à dépasser l’individu. Par ailleurs, des textes comme ceux que j’ai cités plus haut, et il y en a encore à profusion, ne peuvent en aucun cas avoir un autre sens, étant directs et ciblés. À partir de ce moment là, où le musulman les prend en l’état où il décrète leur caractère désuet, ce qui porte atteinte au caractère sacré de l’immuabilité du Coran !
En tout état de cause, ces questions propres à l’islam et aux musulmans eux-mêmes à l’intérieur de leur dogme, ne regardent en aucun cas la société humaine dans son ensemble, aussi bien en occident que dans nos contrées dites musulmanes. A partir du moment où on est d’accord pour dire que dans les domaines relevant de la place publique, de l’Etat, de l’économie, de l’école, de la culture, du lieu de travail, du politique, du juridique, du sportif... la religion, quelle qu’elle soit, est prohibée, la paix civile et la cohésion sociale seront saines et sauves. Reste les questions d’ordre dogmatique propres à chaque religion, celles-ci seront traitées in vitro à la mosquée, à l’église, au Vatican, à la synagogue, au temple ...
La laïcité est un espace de liberté républicaine et de vivre ensemble, pas celui où a lieu la promotion des religions et la concurrence entre celles-ci. Ainsi, la rigueur démocratique, républicaine et laïque reste La Voie vers le retour à une paix intelligente et à une cohésion sociale pérenne fondée sur la citoyenneté et donc, sur la LIBERTE. Tout le reste n’est que littérature démagogique et populisme de carriériste.

Allas Di Tlelli - alias Halim AKLI

décembre 2009 par Halim Akli


Notes :

Recherche

Derniers commentaires


Création Lierre & Coudrier éditeur, Maiis, license GPL. Système de publication SPIP.
Tout le contenu de ce site est syndiqué xml