L’écriture a été, en premier lieu, bien avant l’apparition de la littérature, un instrument du pouvoir, sa fonction a d’abord, et pour longtemps, été extrêmement pratique, liée à ce qui deviendra la gestion de l’état.
La littérature fut ensuite essentiellement la prérogative des classes privilégiées.
Depuis plus d’un siècle cependant, on voit s’esquisser un mouvement d’une véritable libéralisation de l’écriture. Les romantiques allemands commencent en déclarant que la fonction poétique appartient à l’homme, le langage et (...)