La transgression du crime d’inceste, un crime contre l’humanit�?
Le livre Inceste, p�docriminalit�: crimes contre l’humanit� de Illel Kieser ’l Baz est paru aux �ditions Lierre & Coudrier.
Vous pouvez vous le procurer par Amazone ou sur notre espace librairie et bient�t chez votre libraire.
Au Canada vous pouvez vous adresser aux �ditions de la Fondation Fleur de Lys.
Des affaires tr�s m�diatis�es ont mis en avant un ph�nom�ne qui couvait dans l’ombre de notre bonne conscience�: la p�docriminalit�, la maltraitance des enfants et la transgression du tabou de l’inceste. Et tout se passe comme si ces crimes ne relevaient que de la criminalit� ordinaire. Cela va jusqu’au d�ni de l’impact de ces crimes.
Le droit fran�ais ignore le crime d’inceste et le l�gislateur ne semble pas press� d’ouvrir le dossier. Des journalistes travaillant loin de l’�motion m�diatique, des psychologues confront�s au quotidien de la souffrance enfantine, nous r�v�lent que ces crimes, loin de n’�tre que le reflet d’une d�tresse �conomique et sociale, touchent toutes les couches de nos soci�t�s. La banalisation du tourisme sexuel nous avait montr� combien une soci�t� pouvait refuser d’assumer les pires de ses crimes.
Il semblerait que certaines cat�gories d’individus�: des enfants, des fillettes, des enfants du tiers monde etc. n’aient pas droit au statut d’�tre humain � part enti�re. Des affaires �touff�es, des signalements qui avortent, autant de faits traduisant un profond malaise collectif. Le landerneau des th�oriciens de la psych� se noie dans un maelstr�m d’avanc�es plus ou moins saugrenues�!
J’y d�nonce de nombreuses mystifications qui entourent le crime d’inceste et propose diff�rentes approches qui tiennent compte des apports de cliniciens d’origines diverses. Enfin, au plan du droit, il me para�t n�cessaire d’inscrire le crime d’inceste – pilier de toutes les cultures – comme crime contre l’humanit� car il s’agit d’une atteinte grave port�e � la p�r�nit� de l’esp�ce et toutes les cultures, en tous temps l’ont condamn�e.
Cette premi�re �tude sera suivie d’une autre, plus compl�te, sur la relation qui existe entre la tol�rance implicite de la p�docriminalit� et les d�rives d’une soci�t� fond�e quasi exclusivement sur des lois dites de march�. Il existe une �quivalence entre la s�mantique guerri�re et pr�datrice du march� et les comportements d’un pr�dateur psychique.
Suite � cette parution, de nombreuses critiques ont �t� publi�es, notamment dans les milieux psychanalytiques. Cela n’a rien d’�tonnant car je mets en cause l’exercice de la psychanalyse face aux victimes d’inceste, qu’elles soient d�j� adultes et rescap�es d’une enfance d’esclaves ou mineures.
J’adresse un premi�re r�ponse � ces critiques dans un article publi� sur ce site�: La psychanalyse est une coque vide.
Illel Kieser