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Spécial élections présidentielles en France

Troisième tour, phase 1


26 avril 20h 15

Extraits de quelques discours de Nicolas Sarkozy

Centralisme, renforcement de l’Etat

« Un mot à présent des rassemblements estivaux. Nous avons, en dépit du contexte international, préservé les renforts saisonniers indispensables pour encadrer ces mouvements. Je veux remercier les préfets de l’Ariège et d’Eure-et-Loir, qui ont géré avec beaucoup de professionnalisme deux rassemblements sensibles. J’observe une fois de plus que le préfet, à condition de s’engager personnellement sur le terrain, est le seul à même de désamorcer les conflits, de mettre en relation l’ensemble des acteurs, de coordonner, d’animer et de rassurer. En cela, il incarne la place centrale que l’Etat doit continuer à tenir, quelle que soit l’autonomie des collectivités. »

Insécurité

Intervention du Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire devant les Préfets, vendredi 9 septembre 2005.

« Ne nous y trompons pas : si les sondages semblent indiquer que l’insécurité est un problème moins présent à l’esprit de nos concitoyens, qui constatent les efforts réalisés depuis trois ans, cela ne signifie pas que la bataille soit gagnée sur tous les fronts, ni qu’on puisse considérer que le plus dur est derrière nous.

Le 3 avril 2007 à Lorient, Nicolas Sarkozy s’est adressé aux pêcheurs au cours d’un discours particulièrement virulent.

« Ici on ne brûle pas la voiture de son voisin, ici on ne se laisse jamais aller à la violence gratuite. Chez les marins, on ne fraude pas, on ne triche pas. Ici quand on manifeste, quand on recours à la violence, ce n’est jamais pour se distraire, ce n’est jamais pour nuire à autrui, c’est parce qu’on est désespéré, c’est parce qu’on n’a plus de recours et qu’on se sent condamné à la mort économique et à la mort sociale. »

« Quand l’assistanat paie plus que le travail, quand la fraude reste impunie, quand l’argent public est détourné ou gaspillé, on démoralise la France qui travaille. »

Les problèmes ethnico religieux

Alain Finkielkraut avait déclaré au quotidien israélien Haaretz : « En France, on voudrait bien réduire les émeutes à leur niveau social. Voir en elles une révolte de jeunes de banlieues contre leur situation, la discrimination dont ils souffrent et contre le chômage. Le problème est que la plupart de ces jeunes sont noirs ou arabes et s’identifient à l’islam. Il y a en effet en France d’autres immigrants en situation difficile, chinois, vietnamiens, portugais, et ils ne participent pas aux émeutes. Il est donc clair qu’il s’agit d’une révolte à caractère ethnico-religieux. » Nicolas Sarkozy avait alors défendu le philosophe au grand jury RTL-LCI-Le Figaro, affirmant que « M. Finkielkraut est un intellectuel qui fait honneur à l’intelligence française et s’il y a tant de personnes qui le critiquent, c’est peut-être parce qu’il dit des choses justes ».

Dans un entretien publié dans l’Express du 17 novembre 2005, Nicolas Sarkozy rapportait que « la polygamie et l’acculturation d’un certain nombre de familles font qu’il est plus difficile d’intégrer un jeune français originaire d’Afrique noire qu’un jeune Français d’une autre origine. » Rajoutant plus loin : « Je ne veux pas de l’ordre des mafias et je ne veux pas plus de l’ordre des barbus. Je veux l’ordre de la République ».

A Doha cette fois-ci. Sur Al Jazeera « Ne mêlons pas l’islam, qui est une religion de paix, à des comportements qui sont des comportements de voyous. Je n’aime pas l’amalgame et je ne le pratique jamais ».

La fascination biogénétique

Nicolas Sarkozy, président de l’UMP, Convention pour la France d’après Assemblée nationale - mercredi 5 avril 2006 Ve République : réconcilier efficacité et responsabilité

« Pour ma part, je ne crois pas que le gène du sursaut se situe dans le changement des institutions. »

L’exercice du pouvoir

« Je ne souhaite pas que le Président de la République ait plus de pouvoirs qu’il n’en a déjà. Je propose même qu’il en ait plutôt moins. Mais je souhaite que cette réalité du leadership présidentiel soit reconnue et assumée. C’est une question de transparence du pouvoir. »

juin 2007 par Illel Kieser


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